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#06 VroumVroum !

Finalisation du toit

Cette page décrit les étapes de la construction d'une cellule en bois de chataignier et contre-plaqué nautique okoumé pour deux adultes, dans la benne d'un pick-up Isuzu 4x4. Cette construction s'inspire des nombreux exemples que l'on peut trouver en vidéo sur l'Internet, vidéos notamment américaines, canadiennes, suisses et japonaises. Elle est réalisée par des amateurs. Les étapes sont classées par #00, #01, #02, etc. ci-dessous.

#00#01#02#03#04#05 — #06 —

Publié le : 04/05/2025  

Gros plan sur l'erreur de dimensionnement de la structure du toit (sa charpente) mais ça, nous ne le savons pas encore et fonçons bille en tête!

Le creux dépasse les 20mm au plus large! Nous pensions qu'une portée de 1,75m serait acceptable pour un contre-plaqué de 15mm d'épaisseur... erreur! Nous reviendrons sur cette erreur plus bas dans cette présentation.

Photo qui montre un Gros plan sur l'erreur de dimensionnement | Cliquer pour agrandir

Une des étapes de la construction de VroumVroum!, le poncage.

Bien sûr, il faudrait le casque anti-bruit et le masque anti-poussière, voire les gants, mais on n'est pas sérieux quand on a trois fois vingt ans!

Maintenant que nous avons solidarisé toutes les plaques de contre-plaqués entre-elles, à l'aide des longerons latéraux, (voir épisode précédent), nous devons soulever le toit pour pouvoir commencer les travaux d'isolation.

À présent, la pose de l'isolant proprement dit peut commencer.

Heureusement, ce jours-là, la météo nous était favorable.

Dans la vidéo qui suit, la pose de l'isolant de 20mm d'épaisseur est terminée.

La journée a été dure et longue, maintenant il nous faut remettre le toit en place pour la nuit, en espérant qu'il n'y aura pas trop de pluie...

La vidéo suivante illustre comment on fixe le contre-plaqué de 5mm qui va nous servir de plafond.

Nous ne savons pas encore qu'il va nous falloir tout démonter, et reprendre la structure avec des traverses de section conséquente pour remédier au problème mentionné au tout début de cet épisode.

Lorsque nous avons découvert le problème du peu de portance du contre-plaqué de 15mm, nous en avons conclu qu'il fallait pouvoir intervenir sur le toit plus facilement, c'est à dire avec une autre méthode que celle des six poulies.

Pour cela, j'ai remonté le cable de la tyrolienne de un mètre, et remplacé les poulies par un palan à chaîne, plus maniable et plus sûr.

Maintenant que le palan à chaîne est en place, il nous faut remonter le toit et le basculer sur le côté pour pouvoir intervenir.

Pour rigidifier le toit dans sa largeur, il n'y a pas d'autre solution que de le renforcer avec des traverses de 70x34mm de section.

Pour les incorporer au toit, il nous faut enlever les plaques du plafond de 5mm, effectuer une saignée dans l'épaisseur de l'isolant, et encastrer la traverse.

Dans la photo ci-dessous, on distingue assez bien la saignée.

Photo qui montre Une traverse de section 70x34mm | Cliquer pour agrandir

La traverse est encastrée, il n'y a plus qu'à la visser à partir de l'extérieur du toit pour la rendre solidaire. J'utiliserai des vis inox A2 de 5x60 pour cela.

Bien entendu, j'ai fait des pré-perçages depuis l'intérieur afin de savoir où se trouveront les vis à l'extérieur.

Photo qui montre une traverse en place | Cliquer pour agrandir

Dans la vidéo suivante, Marie prépare la pose des longerons intérieurs qui serviront de support aux vérins électriques chargés de soulever le toit.

D'après les calculs de Marie, le toit pèsera autour de 120kg une fois complètement terminé.

On peut noter que la traverse arrière est en place et que son plafond de 5mm a été ajusté pour n'avoir pas à le redécouper. Cependant, il nous faudra encore une autre fois, redémonter cette plaque afin d'y faire passer quelques fils électriques pour le projecteur à led arrière, et pour le plafonnier.

La vidéo suivante illustre la pose d'une traverse

Dans la photo suivante, on termine la journée en ayant posés trois traverses et fixés les plaques du plafond en 5mm d"épaisseur. Si la météo le permet, on fixera la dernière traverse, la quatrième, le lendemain.

Évidemment, pour la nuit, nous replaçons le toit à sa position d'origine.

Photo qui montre Le plafond du toit et ses trois traverses | Cliquer pour agrandir

Dans la photo ci-dessous, la découpe du cadre du lanterneau dans l'isolant a été effectuée, ainsi que sur la plaque du plafond.

Noter la présence d'une traverse arrière de forte section, 80x40mm, qui servira aussi de support aux vérins électriques.

Photo qui montre la découpe du cadre du lanterneau | Cliquer pour agrandir

La photo qui suit détaille le cadre en châtaignier du lanterneau.

On peut remarquer que les traverses accueillent sur chacun de leur côté un quart de rond de 15mm de section. Ils sont vissés car les clouer risquerait de ne pas tenir avec les vibrations, et je refuse de coller quoi que ce soit, ou du moins le moins possible, afin de toujours être en mesure d'intervenir sur une panne ou un problème le cas échéant.

Photo qui montre Détail du cadre en châtaignier | Cliquer pour agrandir

Application de l'huile de tung par Marie.

Une partie des fils électriques est en place pour le plafonnier et la barre de led arrière.

Photo qui montre Marie qui applique l'huile de tung | Cliquer pour agrandir

Le plafond est presque entièrement terminé. Le fil électrique du lanterneau est en place et le support du détecteur de fumées aussi.

La surface du toit dépasse les 7m².

Photo qui montre Le plafond est presque entièrement terminé. | Cliquer pour agrandir

Cette fois, il s'agit de mettre le dernier revêtement à notre toit, afin de se garantir des intempéries de toutes sortes. Alors, dans la vidéo ci-dessous, je découpe la première tôle qui recevra le lanterneau à l'aide de la cisaille de zingueur. C'est silencieux, efficace, économique et sa forge une poigne de forgeron, mais seulement pour une seule main !

Ensuite, je positionne la première tôle en fonction du cadre du lanterneau, puis j'amène la suivante, la découpe selon les mêmes critères que la précédente, et la mets en place.

Les tôles mesurent 2mx1m et pèsent 7,5kg chacune. Elles sont déjà peintes d'un blanc cassé. Le choix de la couleur a été ardu et nous a obligé à déployer des trésors de patience et de diplomatie réciproque (surtout moi !) ;-)

Dans la vue qui suit, je travaille sur la pose du lanterneau qui va s'avérer plutôt facile. En revanche, le branchement électrique, lui, va donner lieu à une belle crise de nerfs!

En effet, le constructeur de ce lanterneau, en tout cas sur ce modèle, a eu l'idée lumineuse d'insérer de minuscules connecteurs en plastique bas de gamme pour les quatre branchements! Deux pour le moteur et deux autres qui viennent de la batterie pour l'alimentation. Ces raccordements s'effectuent pour nous à l'intérieur de VroumVroum!, les bras et la tête en l'air, parce que les fils d'alimentation passent à l'intérieur du plafond, pour les rendre invisibles.

Pour faire court, je me suis finalement résolu à souder directement les branchements sur le circuit imprimé du lanterneau, partie interne. Par la suite, Marie a trouvé une vidéo sur le net de Vanlife-France qui s'est retrouvé dans la même situation que nous et a employé la même parade.
Voici le lien: Soudures directes.

Évidemment, cette option est délicate à mettre en oeuvre et obère la garantie constructeur d'emblée! À chacun de prendre ses responsabilités...

Photo qui montre La pose du lanterneau | Cliquer pour agrandir

À présent, Marie applique un antirouille sur les cornières et méplats avant leur pose, car la rouille pourrait s'introduire dans les parties qui ont été coupées et percées.

Photo qui montre Marie applique un antirouille | Cliquer pour agrandir

La vidéo suivante montre les préparatifs pour la pose des cornières. Pendant que Marie passe l'antirouille, je continue à préparer les suivantes en effectuant les perçages et fraisages. Les tôles seront fixées sur les bords et dans les raccords par les cornières et méplats, en plus d'être collées au contre-plaqué et entre-elles à l'aide d'un mastic industriel prévu à cet effet.

On laisse les plastiques de protection sur les tôles jusqu'au dernier moment.

On termine la vidéo par quelques plaisanteries de notre cru.

Dans la vidéo suivante, Marie explique ce qu'elle fait avec quelques pointes d'ironie dont elle a seule le secret...

La vidéo qui suit montre que j'utilise un pointeau pour localiser les emplacements de perçage. Je passe les trous à la fraise également, des deux côtés, pour éliminer les bavures éventuelles.

Le toit entièrement terminé, ouf !

Photo qui montre Le toit entièrement terminé | Cliquer pour agrandir

Dans le prochain épisode, nous passerons à la mise en place des vérins électriques chargés de soulever le toit. Ce ne sera pas une mince opération comme vous pouvez vous en douter!
Alors à bientôt;-)

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